Station Radar Atlas

Centre Val de Loire - France

Au lendemain de la Guerre Froide, la France lança un vaste programme de surveillance et d’observation de l’espace aérien du territoire. Le gouvernement de l’époque souhaitait prévenir l’intrusion de tout aéronef dans son espace aérien. Un projet d’écoute fut lancé sous le nom de TRITON. L’implantation de stations radars se développa à proximité de bases aériennes afin de permettre à l’aviation militaire d’intercepter les appareils potentiellement hostiles. Pendant de nombreuses années, le programme TRITON permit le contrôle et l’escorte d’avions non autorisés au-dessus du sol français. Malgré les nombreuses intrusions repérées par les stations, aucun appareil ne fut abattu.  À partir de 2004, différentes stations enregistrèrent, sur leurs écrans radars, des déplacements de ce qui s'apparentait être des avions volants à très grande vitesse. À chaque fois les avions placés en état d’alerte tentèrent d’intercepter ces appareils, en vain.


Le 10 novembre 2004 au soir, le personnel de la station ATLAS détecta sur ses écrans un objet volant à grande vitesse. L’un des opérateurs radar donna l’alerte. La sirène retentit sur la base aérienne 170, et moins de 30 secondes après le déclenchement les deux mirages 2000 décollèrent pour intercepter l’objet. Après deux minutes de vol, les pilotes observèrent, à l’aide de leur vision nocturne, ce qui ressemblait à une masse noire volant devant eux. Les avions de chasse s'engagèrent à la poursuite de l’objet volant. Les conversations entre les avions et la tour de contrôle firent état d’un objet en forme de goutte d’eau, sombre, n'émettant aucune lumière.

"Le 10 novembre 2004 au soir, le personnel de la station ATLAS détecta sur ses écrans un objet volant à grande vitesse."

Les pilotes, en liaison avec la base et la station radar, confirmèrent le déplacement très rapide de l’objet, ainsi que son cap. Soudain celui-ci s’immobilisa brutalement. Les pilotes n’en crurent pas leurs yeux. Pour maintenir un contact visuel, les avions manœuvrèrent. L’objet était encerclé par les deux aéronefs. L’un des pilotes tenta de donner la position, mais aussitôt, les communications se brouillèrent. Des interférences et des pannes apparurent subitement sur les deux avions. Le personnel de la station fut également frappé et ne parvint pas à communiquer ni avec la base aérienne ni avec les pilotes. Moins de dix secondes plus tard, les deux mirages 2000 furent touchés de pannes généralisées : les commandes ne répondaient plus et les moteurs se coupèrent brutalement. Les avions semblaient avoir été éteint à distance. Leurs aéronefs devenus incontrôlables, les pilotes s'éjectèrent. Les deux avions s'écrasèrent dans la forêt qu’ils survolaient, ne faisant aucune victime. La station ATLAS ainsi que la base aérienne, furent également touchées par diverses pannes inexpliquées. Quant au personnel, il fut pris de malaises, de maux de tête et de nausées. Les différents incidents vont pourtant se dissiper à 3h33, heure à laquelle, d’après les pilotes, l’objet volant non-identifié disparut soudainement du ciel.


A la suite de ces événements, le personnel de la station militaire touché par les malaises fut hospitalisé pendant deux semaines dans un hôpital militaire de la région.  A leur sortie de convalescence, le personnel présent lors de l’incident ainsi que les pilotes fut interrogé par l’armée sur ces observations.  Après ces événements, le personnel de la station ATLAS revint en poste.  Le commandant de la station constata des troubles du comportement chez le personnel, particulièrement sur les opérateurs présents le soir de ces mystérieux événements. Les militaires présentèrent tous les mêmes symptômes : des terreurs nocturnes.  Elles apparaissent toutes à la même heure : 3h33.  Ces phénomènes apparaissaient à chaque date anniversaire d’observation de l’objet. Le phénomène s'intensifia au fil des mois, passant d’une crise mensuelle à une crise quotidienne. Le commandant de la station alerta son état-major sur le mal qui touchait ses hommes. L’armée enquêta et constata que la terreur qui touchait le personnel de la Station ATLAS était la même que celle qui affectait les deux pilotes et le personnel de la base aérienne.


"Le personnel décrivit une silhouette sombre qui exerçait une pression sur leur cage thoracique, donnant l'impression de vouloir les asphyxier à petit feu."

L’enquête rapporta que chaque homme se réveillait terrorisé à 3h33 dans un état de paralysie total. Seuls leurs yeux étaient encore en mesure de bouger. Ils décrivirent tous une silhouette sombre, dont les contours n'étaient pas perceptibles. Cette silhouette faisait environ deux mètres de haut et l'on en distinguait ce qui s'apparentait à des bras. Cette entité exerçait, par son poids, une pression sur leur cage thoracique, donnant l’impression de vouloir les asphyxier à petit feu. Chaque homme portait les stigmates de ces apparitions : marques sur le corps et membres engourdis suite à ces paralysies. Ces militaires ne vont pas pour autant se laisser dominer par ces événements et la plupart d'entre eux restèrent en poste. Seuls les cas les plus graves furent internés de force pour démence et pour protéger leurs collègues qui n'avaient pas été affectés par ces étranges phénomènes.


La nuit du 10 novembre 2006, l’équipe en poste à la station radar ATLAS fut, hormis deux nouvelles recrues, la même que le soir de l’étrange apparition deux ans plus tôt.

3h30 - des interférences apparurent sur les écrans radar et les ordinateurs. L’intensité de la lumière baissa. La tension et l’inquiétude commencèrent à monter chez les hommes. Le générateur de secours prit le relais.

3h32 - les interférences s'intensifièrent, les écrans s'éteignirent les uns à la suite des autres, la lumière fut de plus en plus faible et les murs des bâtiments tremblèrent de plus en plus fort. Un grondement sourd se fit entendre au-dessus de la station. La panique et l’angoisse pouvaient se lire sur le visage des opérateurs.

3h33 - la station fut plongée dans le noir complet, le générateur de secours s'arrêta. La station était hors-service. Plus un son, plus une lumière. Les murs s'arrêtèrent de trembler. Le grondement disparut. Tout à coup des cris inhumains d’une puissance inouïe surprirent les hommes, à l’exception des deux nouvelles recrues. Les voix continuèrent de  crier jusqu’à ce qu’un grand craquement vint les faire taire.

3h34 - la lumière revint sans que personne ne soit allé réarmer le générateur. Les deux nouvelles recrues constatèrent avec effroi ce qu'il venait de se produire : leurs collègues gisaient sur le sol, éventrés.


Les pilotes et le personnel présents lors de l’observation de 2004 seront retrouvés mort. L’enquête ne permit pas de déterminer les causes de ces nombreuses disparitions.  En 2008,  l'enquête fut classée sans suite. Afin de protéger ses hommes, l’armée décida de fermer définitivement la station radar ATLAS.



Découvrez notre vidéo de la Station Radar Atlas


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